Soutenons le « Foyer des Saints Anges Gardiens » et le « Foyer de Saint Jean Bosco »

au Cameroun

Tout au long de l’année, la Fondation Raoul Follereau soutient une cinquantaine de projets éducation attachés à la protection de l’enfance et à l’épanouissement des jeunes à la fois dans leur vie personnelle et leur vie professionnelle à venir. En effet, est inscrit dans les racines de la Fondation de ne pas fermer les yeux en chemin lorsque les équipes vont prêter secours aux personnes souffrant de la lèpre ou de maladies tropicales négligées. Ainsi, ces projets éducation soulagent d’autres souffrances liées à l’exclusion.

La Fondation Raoul Follereau veille à s’entourer de partenaires soucieux d’apporter une éducation, à ces jeunes, sous toutes ses formes : affective, scolaire, hygiène…

Du 22 février au 8 avril 2023, place à l’opération Carême de la Fondation Raoul Follereau !

Nous apportons une aide supplémentaire au « Foyer des Saints Anges Gardiens » et au « Foyer de Saint Jean Bosco », au Cameroun, pour financer des travaux d’infrastructures pour que les enfants vivent dans de bonnes conditions. Les besoins en fournitures scolaires, en produits alimentaires et en vêtements sont aussi très importants. 

Le Foyer de Saint Jean Bosco à Nsimalen, au Cameroun  :

Ce foyer accueille 51 enfants pauvres, orphelins, abandonnés afin de leur permettre d’étudier comme les autres. Il a été construit dans les années 1960, et son état s’est beaucoup dégradé. La congrégation n’a pas les moyens d’initier sa réfection et peine déjà à assurer le fonctionnement du centre au quotidien, car les enfants démunis qui y sont accueillis sont très nombreux. D’importants travaux de réfection sont nécessaires et ont pu être engagés avec l’aide de la Fondation Raoul Follereau (latrines, salles d’étude, dortoirs). L’opération Carême sera utilisée notamment pour le dortoir des garçons et la cuisine. 

L’histoire de Mabeko :

Mabeko est le dernier fils d’une famille camerounaise relativement aisée. Au primaire, il séchait l’école et traînait toute la journée dans la rue avec des jeunes peu recommandables. Pour le « redresser », ses parents ont décidé de le placer au foyer Saint Jean Bosco au début du CM1, il y a aujourd’hui 6 ans. Il disposait alors d’un cadre propice pour aller à l’école et travailler correctement. Cependant, lorsqu’il était en quatrième, il ne respectait plus le règlement et sortait du foyer sans autorisation. Après une mise à pied, Mabeko a été renvoyé du foyer. Mais, souhaitant réellement progresser, il a écrit une lettre d’engagement à la soeur et a été réintégré.

Aujourd’hui, il est en seconde, c’est un jeune homme travailleur qui fait de réels efforts et mûri de jour en jour. C’est également un véritable passionné de football qui souhaite voyager comme ses frères et sœurs.

Le Foyer des Saints Anges Gardiens à N’Gaoundere, au Cameroun : 

Le Centre a ouvert en 1999 pour les enfants abandonnés (à cause de malformations) et orphelins, notamment ceux dont les parents sont décédés du sida, ainsi que pour ceux se trouvant dans de graves difficultés familiales (difficultés économiques, sociales ou liées aux attaques de Boko-Haram). Quand il est possible, le retour en famille pendant les vacances ou définitivement est toujours privilégié afin d’éviter un total déracinement. Ce centre aide 38 enfants, âgés de trois semaines à vingt ans.

L’histoire de Flavienne :

Flavienne, orpheline de sa maman.  Son papa nous l’a confiée à l’âge de 3 mois. Puis, il  ne s’en est plus occupée. A l’âge de 3 ans, nous avons fait des recherches pour retrouver son papa. N’ayant aucun travail, nous l’avons nommé gardien de notre école pour qu’il puisse être proche de sa fille. Il l’emmenait le vendredi chez lui pour le week-end. Et durant un de ces week-end, le papa décède en présence de sa fille et de ses deux garçons. Flavienne a été longtemps très perturbée par ce décès brutal, elle répétait souvent : « Mon papa est parti ». Elle continue à aller en famille, chez sa grand-mère et sa tante avec ses deux frères qui sont très attachés à elle.