LES MALADIES TROPICALES NÉGLIGÉES

Les maladies tropicales négligées sont principalement des maladies infectieuses qui sévissent dans les milieux déshérités, surtout dans la chaleur et l’humidité des climats tropicaux.
La Fondation Raoul Follereau a fait des maladies tropicales négligées et notamment, la lèpre et l’ulcère de Buruli, son cheval de bataille.
Il y a sept caractéristiques communes aux maladies tropicales négligées
Pourquoi sont-elles négligées ?
On les remarque peu. Elles ne provoquent pas de flambées explosives qui attirent l’attention du public et des médias. Elles ne se propagent pas au niveau international, d’où le désintérêt des pays occidentaux souvent principaux bailleurs de fonds. Bien qu’elles causent une détresse permanente et confinent ceux qui en souffrent à l’exclusion, elles ne tuent pas en très grand nombre et ne touchent pas les pays riches.
Ces maladies sont souvent négligées dans les programmes et les budgets de santé. Les pays d’endémie ont peu de ressources à investir dans la santé. Ces maladies sont en concurrence avec d’autres plus visibles qui causent une mortalité bien plus importante et qui retiennent davantage l’attention aux niveaux national et international.
Quel est leur impact ?
Les maladies tropicales négligées à manifestation cutanée : la lèpre est l’une des sept maladies à manifestation cutanée avec l’ulcère de Buruli, la gale ou le pian.
Comment agit la fondation face à ces maladies ?
Ainsi, lorsque la Fondation Raoul Follereau travaille sur le terrain, elle prend en compte l’ensemble de ces maladies afin de mutualiser ses outils pour combattre ces maladies. Par exemple lors de ses campagnes de dépistage actif, la fondation dépiste des malades de la lèpre mais aussi qui contractent d’autres maladies telles que le Pian, l’ulcère de Buruli.