Opération Carême

pour des bourses scolaires d’anciens malades de la lèpre à Madagascar ou de parents soignés de la lèpre.

Du 14 février au 31 mars 2024, place à l’opération Carême de la Fondation Raoul Follereau !

Pendant le Carême, aidons les centres de Marana, Ampasy, Port Berger, Ambanjo et Ikongo, à Madagascar, en finançant la scolarité des enfants soignés de la lèpre ou des enfants de parents atteints par la lèpre.

Participez à l’opération pour récolter des fonds.

 Comment y participer ?

Cette année, vivez le Carême avec la Fondation Raoul Follereau !

Faisons de ce temps fort un vrai moment de générosité en soutenant Juliano, Noëline et tous les enfants des centres de Marana, Ampasy, Port Berger, Ambanjo et Ikongo, à Madagascar.

Vous êtes un établissement scolaire ?

Prenez contact avec le responsable régional près de chez vous pour vous aider à monter votre propre opération ou vous proposer une opération « clé en main », comme par exemple :

  • Une vente de bracelets (différents chaque semaine) avec des citations de Raoul Follereau.
  • Une vente de gâteaux.
  • L’organisation de repas solidaires : opération « Bol de riz » ou pain/pomme.

Vous pouvez aussi télécharger notre flyer pour en savoir plus.

Vous êtes une paroisse ?

Prennez contact avec le Service Bénévolat de la Fondation Raoul Follereau par téléphone au 01 53 68 98 98 ou par mail à : secretariat-benevolat@raoul-follereau.org.

Nous pourrons vous fournir, si nécessaire, des troncs pour récolter les dons et des affiches de présentation.

Vous pouvez aussi télécharger notre flyer pour en savoir plus.

 Pourquoi participer à cette opération ?

  • Faire une bonne action ;
  • Donner de son temps au service d’enfants démunis et récolter des dons afin de leur permettre d’avoir une meilleure vie.

Découvrez les belles histoires de ces enfants en cliquant sur les photos :

 Quelles sont les causes soutenues par l’opération Carême ?

Madagascar fait partie des pays les plus pauvres au monde où 9 personnes sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté. Une pauvreté qui s’est aggravée avec la crise sanitaire. La pandémie Covid-19 aura entraîné une récession à Madagascar trois fois plus marquée qu’en Afrique sub-saharienne. A cela s’est ajouté la guerre en Ukraine, qui impacte l’Union Européenne, principal partenaire économique du pays, une grave sécheresse dans le sud du pays ainsi que 4 tempêtes tropicales qui ont détruit les récoltes. Une tragédie pour une population qui ne vit que de l’économie informelle et de l’agriculture autosuffisante. Selon la Banque Mondiale, « le taux de pauvreté devrait rester bien au-dessus des niveaux d’avant-crise. »

Dans ce contexte, un enfant sur deux souffre de malnutrition chronique, un enfant sur cinq âgés de 6 à 10 ans n’est pas scolarisé et un enfant sur trois, âgés de 11 à 14 ans, n’est pas scolarisé.

Cette année, cinq centres seront soutenus grâce à l’opération Carême. Voici un focus sur l’un d’entre eux, celui de Marana : 

Le Centre de Marana, un village au sud de Fianarantsoa, à Madagascar.

A Marana se trouve un centre de prise en charge des malades de la lèpre. Cet hôpital, d’une capacité de 145 lits, est entièrement dédié aux malades de la lèpre et existe depuis 1911. Il est tenu par des religieuses de Saint Joseph de Cluny.

Sœur Sabine ne compte pas ses heures pour ces jeunes filles. « Pendant les vacances scolaires, nous avons fait des exercices de français deux heures par jour. On sentait qu’elles voulaient apprendre alors j’ai acheté des livres en plus. Je leur donne du sésame, c’est bon pour la mémoire ! » Mais la religieuse a déjà des journées bien chargées entre la gestion du centre, les soins et le suivis des malades, l’accueil des nouveaux malades et la vie en communauté. « J’aimerais passer plus de temps avec les élèves. Ce sont des filles pauvres dont les parents sont soit rentrés au village, soit décédés. » Sœur Sabine n’a pas la prétention de vouloir remplacer leurs parents mais s’occupe de ses petites pensionnaires avec une attention maternelle. Les religieuses ont pris conscience de la nécessité de s’occuper du malade mais aussi de sa famille pour l’aider à guérir ou à aborder sa maladie plus sereinement. Elles souhaitent ainsi rassurer les malades sur le fait que leurs enfants peuvent aussi être aidés lorsque les parents sont soignés au centre.

« J’aimerais passer plus de temps avec les élèves. Ce sont des filles pauvres dont les parents sont soit rentrés au village, soit décédés. » Sœur Sabine n’a pas la prétention de vouloir remplacer leurs parents mais s’occupe de ses petites pensionnaires avec une attention maternelle. Les religieuses ont pris conscience de la nécessité de s’occuper du malade mais aussi de sa famille pour l’aider à guérir ou à aborder sa maladie plus sereinement. Elles souhaitent ainsi rassurer les malades sur le fait que leurs enfants peuvent aussi être aidés lorsque les parents sont soignés au centre.

« On a gardé 17 jeunes filles, anciennes malades de la lèpre ou enfants de malades de la lèpre, avec l’accord de leurs parents, ou encore, des jeunes filles de parents soignés de la lèpre et présentant des infirmités. » Les religieuses s’occupent des jeunes filles : scolarisation, nourriture, accompagnement moral et spirituel, logement. Elles dorment toutes dans un grand dortoir, à côté des chambres des femmes en traitement de la lèpre.  Ces jeunes filles ont entre 9 et 21 ans.

« Notre objectif est de les protéger du mariage précoce en leur donnant accès aux études. Nous leur faisons aussi une éducation affective et sexuelle en plus. »

Sœur Sabine

Directrice de Marana

Les jeunes filles ont eu la possibilité de suivre une remise à niveau au sein de la petite école du centre de traitement de la lèpre de Marana. Beaucoup n’était jamais allées à l’école avant d’être malades. Aujourd’hui, elles sont en classe de 8ème jusqu’à la seconde. Une belle victoire pour certaines qui ne savaient ni lire ni écrire. Les jeunes filles sont scolarisées dans une école privée à Fianarantsoa. Tous les jours, le petit bus des religieuses de Marana les amène à l’école le matin et les ramène chez elles le soir. Une nécessité pour leur sécurité : la route est longue à pied à travers la forêt et n’est pas éclairée.