Jean-Eudes Ropars, représentant de la Fondation Raoul Follereau, répond à nos questions sur son métier.

 

Pouvez-vous présenter et présenter votre fonction ?

« Je suis arrivé à la Fondation Raoul Follereau comme représentant en Afrique de l’Ouest en 2019. Actuellement, je travaille sur une zone regroupant quatre pays : le Mali, le Bénin, le Tchad et la Guinée. Le représentant est le rouage opérationnel de la Fondation Raoul Follereau, il complète et appuie le travail des médecins conseillers de la Fondation. J’apporte aussi un soutien technique aux projets sur plusieurs aspects : financiers, logistiques, administratifs… »

 

Comment s’organise votre travail ?

« Le représentant est comme un point relais de la Fondation Raoul Follereau dans chaque pays, il établit un lien privilégié avec le partenaire dans le suivi du projet et la mise à disposition des fonds. En moyenne, je suis présent sur le terrain entre 60 % et 80 % de mon temps. »

 

Qu’est-ce qu’il vous plaît dans ce métier ?

« Ce qui me plaît dans ce métier c’est véritablement d’être au cœur du projet pour une meilleure compréhension des attentes, du suivi et de la qualité du travail. On ne peut pas voir les projets depuis la fenêtre d’un bureau parisien. Par exemple, lors de ma visite à l’orphelinat de San, au Mali, j’ai dû parcourir des kilomètres piste. J’étais épuisé en arrivant mais je devais travailler directement avec la religieuse, directrice de l’orphelinat. C’est cela, être au cœur du projet, ancré dans la réalité du terrain. »