LES 7 PILIERS DE NOTRE STRATÉGIE DE LUTTE CONTRE LA LÈPRE ET LES MALADIES TROPICALES NÉGLIGÉES À MANIFESTATION CUTANÉE

Ensemble, un monde sans lèpre est possible ! 

La Fondation Raoul Follereau combat la lèpre en intégrant les Maladies Tropicales Négligées (MTN) cutanées, en s’attaquant aussi à leurs causes et à leurs conséquences.

Elle travaille en étroite collaboration avec des partenaires locaux et les gouvernements. Elle veille également à impliquer les communautés pour que, tous ensemble, ils soient acteurs de leur propre changement.

Sa stratégie repose sur 7 piliers fondamentaux :

 

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AXE 1 : Le dépistage et la prise en charge actifs et intégrés des maladies de peau :

Au plus près des populations, dans le but de traiter la lèpre, l’ulcère de Buruli et les Maladies Tropicales Négligées à manifestation cutanée. Cette intégration évite que les malades de la lèpre soient exclus des soins. Elle est de plus un facteur d’efficacité et d’impact, donc de réussite. Ce dépistage actif intégré vient élargir les actions de dépistage de routine pour permettre un accès aux soins des populations pauvres et enclavées. Un élément fondamental pour casser la transmission de la lèpre est l’examen et le traitement préventif des contacts (chimio prophylaxie post exposition).

© Irénée de Poulpiquet

AXE 2 : La prise en charge inclusive du handicap :

Elle comporte la correction des incapacités physiques (chirurgie, prothèses, chaussures adaptées, béquilles), la rééducation fonctionnelle (kiné) et la promotion de la participation sociale (Activités Génératrices de Revenu (AGR), sensibilisation au respect de la dignité humaine et aux droits des personnes handicapées). La prise en charge inclusive ne touche pas seulement la lèpre mais également les Maladies Tropicales Négligées (MTN) à manifestation cutanée handicapantes. 

© M.-C. Noulens

AXE 3 : La prise en charge des plaies et l’auto-soin :

Les complications de la lèpre peuvent se manifester par des plaies chroniques. La Fondation s’assure d’une prise en charge de qualité, et veille à ce que le malade apprenne à prendre en charge lui-même ses plaies. Parce que le premier acteur de sa santé est le malade lui-même, autonome et responsable.

 

© IDC Média

AXE 4 : La composante WASH communautaire :

L’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement a un effet important sur l’incidence de nombreuses pathologies de peau dont l’ulcère de Buruli, et influe sur la gravité des complications de la lèpre. La Fondation s’engage dans le renforcement de l’hygiène par la sensibilisation et l’éducation, et dans l’amélioration des infrastructures WASH partout où elle est pertinente, avec les populations locales.

 

© Osanne Darantière

AXE 5 : Agir sur les causes et les conséquences sociales de la maladie :

Par la prise en charge globale de la personne vulnérable, l’implication des personnes affectées dans la lutte contre la maladie, l’accès des populations vulnérables à une éducation de qualité, leur accès à une activité permettant de gagner en autonomie, la sensibilisation à la prévention des maladies et le changement des mentalités vers moins d’exclusion. Cette prise en charge repose sur des travailleurs sociaux ou des religieux qui vivent l’esprit de Charité : aimer, agir.

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AXE 6 : La recherche :

Fer de lance des innovations pour améliorer sur le terrain le diagnostic, le traitement, et la prise en charge de la maladie. La Fondation est conseillée par sa Commission Médicale et Scientifique. Elle mène avec compétence des recherches opérationnelles en les finançant ou en les mettant en œuvre. Elle s’appuie, notamment, sur des partenariats efficaces Nord-Sud, reposant entre autres au Nord sur l’Université d’État du Colorado, l’INSERM à Angers, le service de bactériologie hygiène Paris Sorbonne de la Pitié Salpêtrière, et au sud sur le CIFRED et le centre de soin à vocation de recherche Raoul et Madeleine Follereau de Pobè au Bénin. La recherche est également une voie privilégiée de développement des compétences du réseau médical de la Fondation.

© M.-C. Noulens

AXE 7 : Le renforcement des systèmes de santé : 

D’abord par l’accompagnement, le développement des compétences et la formation du personnel médical, mais aussi à travers la construction et la réhabilitation d’infrastructures socio-sanitaires, l’accès aux médicaments de première nécessité, et enfin, par le plaidoyer que permet notre présence sur le long terme.