Étincelles d’espérance

 

Le Liban qui coule à un rythme dramatique augmente la souffrance et les douleurs de ses voisins syriens… Ainsi, le petit peuple syrien, noyé dans la misère depuis dix ans, fait jaillir des points lumineux :

Les multiples et étouffantes pénuries développent le sentiment de solidarité. Ainsi, les gens partagent leurs médicaments, le pain, le fuel, la nourriture, les vêtements, les voitures…

Les jeunes reviennent en force à la vie paroissiale, mettant leur dynamisme pour animer les offices, la catéhèse, le patronage des enfants, les camps d’été, les restaurants du cœur, les soirées de prières et d’Adoration, les processions Mariales, des martyres et des Rameaux.

L’austérité aigüe ramène les fidèles à la vie de simplicité, de rencontre et de dialogue entre voisins, ressoude la vie familiale, pilier de l’Eglise et brise la solitude des malades.

Malgré la baisse du nombre de chrétiens, jusqu’à 60 % et 70 %, les vocations continuent à venir, signe de vitalité chrétienne qui remonte à Saint Paul… Une minorité confiante en la Providence.

Merci au Feu de l’Esprit pour ces étincelles d’Espérance.

Monseigneur Samir Nassar

Archevêque maronite de Damas