En raison des diverses crises que traverse le Liban et ses pays voisins, le trafic d’êtres humains est florissant.

 

Le Liban continue de s’enfoncer dans la crise. La précarité et la misère exposent les femmes et les enfants au trafic d’êtres humains que cela soit par le travail forcé ou encore les réseaux de prostitution. L’association Talitha Kum, avec l’aide de la Fondation Raoul Follereau, aide les femmes à gagner leur vie autrement et leur rendre l’estime d’elles-mêmes. Le travail des équipes de Talitha Kum au Moyen Orient est complexe. La région connaît des mouvements migratoires importants dans un contexte d’insécurité entre la guerre en Syrie et la pauvreté.

 

Une écrasante majorité des victimes sont des femmes

 

La traite d’êtres humains se mélange au flux migratoires. « Les principales méthodes d’exploitation, bien qu’elles varient dans chaque pays représenté, sont principalement l’exploitation sexuelle et l’exploitation par le travail, en particulier dans le secteur domestique et dans l’agriculture. Un défi majeur dans la région consiste à lutter contre la traite des personnes perpétrée par l’État islamique afin de recruter des combattants et des femmes à des fins d’exploitation sexuelle et d’autres services forcés », explique l’association. D’après un rapport des Nations Unies, les femmes et filles représentent 72 % des victimes identifiées des trafics d’êtres humains dans le monde.