Après un bac littéraire, Bénédicte Lavandier fait un BTS de secrétariat. En 2012, elle prépare, par le CNED, un BTS de Négociation/Relation client ; et en 2017, elle prépare et obtient un diplôme de « gestionnaire de petite ou moyenne structure ». Après 8 années passés au poste d’assistante commerciale dans différentes structures, elle enchaîne plusieurs CDD dont le dernier prend fin à l’issue du premier confinement.

En 2020, grâce au soutien de la Fondation Raoul Follereau, elle reprend les locaux d’une boulangerie à Oresmaux (80) dans laquelle elle effectue des travaux d’aménagement. En 2021, elle développe son activité en ouvrant une épicerie multiservices, mettant l’accent sur la production locale (légumes, poulets, produits laitiers, œufs…).

Les yaourts, fabriqués à 2km de l’épicerie ont un franc succès. Aujourd’hui, ponctuellement, Bénédicte Lavandier prépare et commercialise des paniers pour des occasions précises : pour le Beaujolais Nouveau (avec du fromage, du pain, de la charcuterie), pour Halloween, pour Noël. Dans le panier, elle glisse des fiches recettes à faire à la maison.

Elle est aussi soucieuse de limiter les emballages et ainsi propose quelques produits en vrac comme la lessive. Outre l’épicerie éco-local, Bénédicte Lavandier fait des dépôts de pain et de colis depuis 2021.

Bénédicte Lavandier a souhaité créer ce projet en y associant son fils porteur d’un handicap afin de lui assurer un avenir. Elle a monté avec lui une SCI qui est propriétaire des locaux et perçoit un loyer de l’épicerie.

Demandeuse d’emploi depuis janvier 2020, Sandrine Martel profite de sa situation pour se reconvertir et vivre de sa passion au milieu d’un cheptel de chèvres. Grâce au soutien de la Fondation Raoul Follereau en partenariat avec la Fondation Renault, en 2021, elle démarre son activité en achetant une quinzaine de chèvres laitières en gestation. Elle s’installe à Reclinghem. Son objectif est d’avoir un troupeau de 50 laitières, ce qui correspond à la capacité de son bâtiment. Elle souhaite transformer du lait toute l’année sans avoir recours à la dessaisonalisation. Aussi, elle met la moitié de son troupeau en lactation longue.

Au démarrage, Sandrine Martel trait à la main ou au saut trayeur, sa salle de traite n’étant pas encore construite.

Elle enfile son tablier pour produire des fromages frais, affinés, aromatisés, des bûches, du fromage blanc, yaourts, crème dessert et surprise, glaces…. La construction de son laboratoire est achevée. Dans les années à venir, elle souhaite produire de la tomme de chèvre. Elle a commencé la transformation du lait début juin 2021. Elle transforme entre 40 et 45 L de lait par jour.

Sandrine Martel souhaite faire de la vente à la ferme. Au moment où elle sollicite l’accompagnement de la Fondation Raoul Follereau, le magasin n’est pas encore terminé même si tous les matériaux ont été achetés.

Elle approvisionne également des distributeurs locaux. Cependant, les règles d’étiquetage sont plus strictes que pour la vente à la ferme. Or, elle ne dispose pas encore du matériel d’étiquetage (90€ par rouleau et une dizaine de sortes de fromage). La demande est là mais elle ne peut donc pas encore fournir.

En partenariat avec :

Marie Sasiela est fille d’agriculteur. C’est une amoureuse inconditionnelle de la nature et des animaux. Elle commence par occuper des emplois variés en CDD dans différents domaines allant de la restauration à l’aide sociale à l’enfance. Souhaitant renouer avec sa passion pour le monde animal, elle se spécialise en élevage caprin. Dans ce cadre, elle fait des stages dans différents élevages caprins en région Centre, dans la Sarthe et en Ardèche. Toutefois, elle abandonne cette voie en raison de sa difficulté avec l’exploitation intensive des animaux, son attachement et son respect pour les bêtes. Elle reprend des emplois en CDD jusqu’à ce qu’elle découvre l’éco-pâturage qui est en accord avec ses valeurs environnementales.

En 2021, grâce au soutien de la Fondation Raoul Follereau en partenariat avec la Fondation Renault, elle a rénové un ancien bâtiment et crée sa bergerie sur un terrain familial d’1 ha prêté gracieusement. Elle possède un troupeau de 10 chèvres et 30 moutons. Elle en augmentera la taille en fonction de la demande. Elle souhaite développer son activité d’éco-pâturage tout en développant une race locale : le mouton boulonnais. Il s’agit d’une alternative éco-responsable à l’entretien mécanique et chimiques des espaces verts. Elle prend en charge l’entretien d’espaces verts pendant une année, pendant laquelle elle met le nombre d’animaux adaptés fonction de la taille du terrain et du type de végétation. L’offre d’éco-pâturage s’adresse aux collectivités et aux entreprises privées qui ont des espaces verts à entretenir.

Marie Sasiela envisage également de développer une activité de médiation animale. Pour cela, elle est décidée à se former lorsqu’elle en aura le temps et les moyens. Elle propose d’ors et déjà de participer aux soins des animaux, de leur donner leur nourriture. L’offre de médiation animale sera proposée à des établissements de santé visant les personnes en situation de handicap, notamment les jeunes, et à des maisons de santé.

En partenariat avec :

Lydie Decoster a ouvert en 2021, grâce au soutien de la Fondation Raoul Follereau en partenariat avec la Fondation Renault, un centre de bien être capillaire végétal au cœur de la campagne, dans un cadre verdoyant. C’est une nouvelle représentation du salon de coiffure.

Elle a travaillé auparavant dans différentes structures avec des concepts totalement différents. Ayant eu une réaction avec des produits corporels, elle a pris conscience qu’elle était en contact permanent avec des produits chimiques.

Après avoir fait des recherches sur des produits plus naturels, plus sains pour sa santé, la clientèle et l’environnement, elle a ouvert ce centre labellisé avec des produits de coloration végétale et des huiles essentielles. Elle a investi dans du matériel et mobilier ergonomique et ainsi offre un service pour toutes les personnes soucieuses de leur santé et de l’environnement.

L’étude de marché qu’elle a faite lui a permis de définir une clientèle cible qui est principalement les femmes de 18 à 25 qui sont plus investies dans les produits bio et écoresponsable ainsi que la clientèle de 40 à 50 ans plus soucieuse de leur santé et de l’environnement.

Elle travaille maintenant avec des produits naturels, 0 chimie, respectueux de l’environnement dans une ambiance de bien-être et de sérénité grâce aux parfums d’huiles essentielles. Elle propose des colorations végétales qui sont avant tout des soins raffinés à base de plantes tinctoriales, d’argile et d’huiles essentielles de marque Française.

Puis elle propose une gamme de shampooings personnalisables, rechargeables afin de limiter les déchets, et adhère à l’association  » Coiffeur juste  » qui recycle les cheveux afin de faire des isolants, et des filtres pour les hydrocarbures dans les mers et océans.

En partenariat avec :