La Fondation Raoul Follereau encourage et soutient la recherche afin de mieux connaître les mycobactéries, à l’origine de la lèpre et de l’ulcère de Buruli.

 

En s’appuyant sur sa commission médicale, dirigée par le professeur Stewart Cole, de l’Institut Pasteur, la Fondation souhaite améliorer la prévention et le dépistage ainsi que simplifier les traitements. Aujourd’hui, la lèpre est une maladie qui se soigne et dont on peut guérir sans séquelle si le malade est pris en charge suffamment tôt. Le traitement contre le bacille de la lèpre se compose d’une combinaison d’antibiotiques appelée la polychimiothérapie que le malade doit prendre tous les jours pendant un an. Ces derniers sont suivis par les infirmiers superviseurs lèpre du centre de santé le plus proche de leur village. La Fondation Raoul Follereau souhaite réduire ce temps de traitement et mettre en place des outils scientifiques pour dépister la maladie de manière précoce, avant l’apparition des premiers signes cliniques.

 

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Au Mali, elle soutient des essais cliniques de raccourcissement du traitement de la lèpre grâce à la bédaquiline, un antibiotique. Ces recherches sont dirigées depuis juin 2019 par le professeur Samba Ousmane Sow, également membre de la commission médicale de la Fondation, à l’hôpital dermatologique de Bamako. La bédaquiline est une molécule très active contre les mycobactéries et permettrait de réduire le temps de traitement.